L’ex PDG de l’Entreprise de transport maritime de voyageurs, Kamel Issad, a été jugé et sanctionné par la Justice pour sa gestion de l’ENTMV.
Les faits remonte à juin de l’année en cours et sont liés au préjuduce causé à l’entreprise en lien avec le tristement célèbre traversée Marseille-Alger.
Mais laissons la justice évoquer les choses dans le strict respect de la loi concernant cette affaire pour laquelle était poursuivis l’ex-PDG de transport maritime de voyageurs.
Gabegie dans le transport maritime de voyageurs
Le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a condamné, aujourd’hui, l’ex Président directeur général de l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV), Kamel Issad à une peine de six ans de prison ferme.
Pourtant ancien de la CNAN, Kamel Issad n’a pas été le commandant de bord que l’Algérie méritait.
Il est poursuivi, au même titre que d’autres cadres de l’entreprise, pour corruption ayant causé préjudice aux citoyens et à l’entreprise, en lien avec la traversée effectuée par le navire algérien Badji-Mokhtar III du port de Marseille (France) au port d’Alger le 2 juin 2022.

On s’en souvient, lors de cette traversée Marseille-Alger, le laisser coupable avait été exprimé par tous, entrainant la révocation du PDG et la révision de la copie des responsables du navire.
Les collaborateurs tenus également pour responsables
Le directeur commercial de l’entreprise, Bouznad Karim a, quant à lui, écopé de cinq (5) ans de prison ferme.

Une peine de dix (10) ans de prison ferme a été prononcée contre les accusés en fuite, à savoir Hamouche Aghiles et Oufar Malika, avec l’appui du mandat d’arrêt international émis contre eux, pour ce préjudice porté au transport maritime de voyageurs algériens.
La responsable de la Cellule de développement des systèmes informatiques, A. Fatima, a été condamnée à une peine d’un an de prison avec sursis, alors que d’autres accusés ont été acquittés.
Tous les biens saisis dans le cadre de cette affaire ont été confisqués.