Mais la France va encore plus loin: Gabriel Attal a annoncé une nouvelle réforme de l’assurance-chômage pour durcir l’accès à cette allocation. C’est déjà la troisième réforme en ce sens depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017
Si cette réforme n’a été pleinement appliquée qu’en 2021, notamment en raison de la pandémie de Covid-19, un rapport de la Dares publié le 27 février 2024 donne des premiers éléments sur ses effets.
Assurance chômage
Gabriel Attal veut encore serrer la vis. Invité du 20 heures de TF1 , mardi 26 mars 2024, le Premier ministre a annoncé une nouvelle réforme de l’assurance-chômage alors que le gouvernement cherche à faire des économies pour réduire le déficit.
« On va faire en sorte d’avoir davantage de Français qui travaillent pour avoir des recettes supplémentaires », a-t-il assuré.
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, il s’agit déjà de la troisième réforme pour réduire les droits des chômeurs.
Une première réforme en 2019
Emmanuel Macron lance une réforme de l’assurance-chômage, seulement deux ans après son arrivée à l’Élysée.
Le texte est porté par le Premier ministre de l’époque, Édouard Philippe, et sa ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Parmi les objectifs de celui-ci, « modifier les règles d’indemnisation pour que le travail paye toujours mieux que le non-travail », explique alors le chef du gouvernement.
Pour prétendre à l’allocation-chômage, un individu doit désormais avoir travaillé six mois lors des vingt-quatre derniers contre quatre mois sur vingt-huit avant la réforme.
Si cette réforme n’a été pleinement appliquée qu’en 2021, notamment en raison de la pandémie de Covid-19, un rapport de la Dares publié le 27 février 2024 donne des premiers éléments sur ses effets.