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Crise Alger-Madrid: l’intercession européenne ne passe pas

 

La crise Alger-Madrid aura bientôt une année d’âge. C’est plus que temps pour que le gouvernement Pedro Sanchez revienne à de meilleures dispositions et rectifie le tir.

Et si l’Espagne comptait faire pression sur l’Algérie par le biais de l’Union européenne, elle s’est mis le doigt dans l’œil.

Djalia.dz a suivi le dossier depuis ses débuts et vous a livré une information complète sur le sujet, en précisant que l’Union européenne, tentant de faire bouger les choses en faveur de l’Espagne, était dans son rôle, mais que cela n’engageait en rien l’Algérie, qui exige que l’Espagne revienne à la normale et respecte ses positions de principe.

Crise Alger-Madrid

En effet, l’intercession de l’Union européenne dans la crise Alger-Madrid ne passe pas en Algérie, et si l’Espagne cherche à revenir à la relation d’avant la crise, il y a des pas à faire, des pas qu’elle doit faire.

Aussi, en faisant part de la « préoccupation » de l’Union européenne et en se référant à de prétendues « mesures coercitives » prises par le gouvernement algérien à l’encontre de l’Espagne, le directeur général adjoint de la Direction générale pour le commerce à la Commission européenne « entretient sciemment la confusion entre les dimensions politique et commerciale », a indiqué un haut responsable au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

Position contre-productive

« Bien entendu, ce responsable ne dit mot sur l’attitude obstructionniste du gouvernement espagnol qui bloque l’adoption des priorités du partenariat, négociées et finalisées depuis de nombreux mois, dans le cadre de la politique européenne de voisinage, tout comme il reste muet sur l’attitude irresponsable de ce même pays, l’Espagne, qui instrumentalise de manière abusive, la règle du consensus pour bloquer la convocation du Conseil d’association, organe politique statutaire chargé d’évoquer toutes les questions, tant politiques, économiques que commerciales », poursuit le haut responsable.

Il a assuré que « ces gesticulations et pressions de l’Espagne sont contre-productives et ne n’impressionnent pas l’Algérie ».

La crise Alger-Madrid est une crise née de la délégitimation de l’Espagne par l’Espagne, en ce sens où le gouvernement Sanchez à fourvoyé son pays dans une impasse politique et diplomatique en tournant le dos à la position et à la responsabilité historique de l’Espagne vis-à-vis de la question de la Palestine du Maghreb: le Sahara occidental.

En tant qu’ancienne puissance administrante, l’Espagne a des responsabilités qu’elle doit honorer jusqu’au bout.

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