Les Etats Unis sont devenus plus regardant vers le Sahel depuis l’éviction de la France de la région. L’entretien Lamamra-Wendy Sherman confirme cette position.
Les discussions entre le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’Etranger, Ramtane Lamamra, par téléphone, avec la vice-Secrétaire d’Etat américaine, Mme Wendy Sherman, a été à l’initiative de cette dernière.
Un globe-trotter nommé Lamamra
Lamamra, dont l’activité diplomatique est inlassable, est grand connaisseur du dossier Sahel, et comme de notoriété, il conduit le dialogue Bamako-CMA sur la base des Accords d’Alger.
L’Algérie demeure l’acteur majeur des règlements des conflits dans la triple région maghrébo-saharo-sahélienne, et c’est dans cette perspective que les Etats Unis sollicitent souvent Alger.
Cet entretien a donné lieu à un échange de vues sur plusieurs questions d’intérêt commun au double plan régional et international, dont notamment la situation au Mali et dans l’espace sahélo-saharien, la coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme.
L’espace sahélien alimente les craintes
De même, ont été abordées les questions du Sahara Occidental et de la Palestine, ainsi que la crise actuelle dans les relations internationales sur fond du conflit en Ukraine, selon le même texte.
Les deux responsables qui ont relevé les perspectives des relations algéro-américaines, sont convenus d’approfondir le dialogue stratégique à tous les niveaux entre les deux pays à l’occasion des prochaines échéances bilatérales.