Depuis la présidentielle française qui a vu la réélection d’Emmanuel Macron, mais avec un émiettement de son pouvoir au sein de l’Assemblée, les lois sur l’immigration n’ont pas cessé de connaitre un tour de vis sur un autre.
Le gouvernement Borne durcit donc, ses mesures contre l’immigration, et veut aujourd’hui, inscrire les immigrés menacés d’expulsion au fichier des personnes recherchées. « Si je devais résumer, je dirais qu’on doit désormais être méchants avec les méchants et gentils avec les gentils » a résumé le ministre de l’Intérieur.
Cette loi, si elle parvient à être adoptée, veut dire que les choses vont changer, et que les personnes qui ont été destinataires d’une Obligation de quitter le territoire française, ne pourrons plus, comme par le passé, prendre leur temps ou ajourner. Des brigades seront mises sur place pour les traquer et les mettre en centre de rétention, en attendant leur rapatriement vers leur pays d’origine.

Cependant, sur l’immigration, la France sait faire le tri entre ses nécessités et ses soucis sécuritaire.
En effet, dans le nouveau projet de loi sur l’immigration, si elle se montre intraitable au sujet des Obligations de quitter le territoire français ou l’augmentation des nombres de places dans les centres de rétention, elle veut garder ses migrants, même les sans-papiers, si ceux possèdent des qualifications dans les secteurs clés de l’économie française.
Immigration, la logique des intérêts
Dans un entretien au journal Le Monde, mercredi 2 novembre, les ministres de l’Intérieur et du Travail annoncent vouloir créer un titre de séjour « métiers en tension », pour recruter dans les secteurs en manque de bras. La proposition sera intégrée au projet de loi immigration.

Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur français, et Olivier Dussopt, ministre du Travail, ont présenté les principales mesures de la future loi sur l’immigration, qui visera à améliorer ses procédures et à faciliter l’insertion des travailleurs étrangers.
Un titre de séjour pour les « métiers en tension »
Le ministre du Travail plaide pour la création d’un titre de séjour « métier en tension », pour recruter dans les secteurs qui peinent à trouver de la main d’œuvre.
Le gouvernement veut également inscrire les immigrés menacés d’expulsion au fichier des personnes recherchées. « Si je devais résumer, je dirais qu’on doit désormais être méchants avec les méchants et gentils avec les gentils » a résumé le ministre de l’Intérieur.