Si le Sahara occidental est un dossier qui empoisonne les relations inter-Etats au Maghreb, c’est à cause des politiques expansionnistes de certains.
Car l’Algérie, un pays pacifiste qui tente d’évoluer dans son environnement régional et international.
C’est le condensé des propos du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans une interview accordée à la chaîne d’information qatarie « Al Jazeera ».
Sahara occidental, affaire de décolonisation
Concernant justement le Sahara occidental, il a tenu à précisé que l’Algérie était un Etat « pacifiste » et « neutre » adoptant le principe de non-alignement dans sa politique étrangère, et qui tente d’évoluer dans son environnement régional et international « complexe ».
La question sahraouie, est « une affaire de pure décolonisation », soulignant que l’Algérie, qui milite pour la liberté des peuples, « soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
Sur un plateau
Evoquant les surenchères et les mystifications autour de la position algérienne à l’égard de la question sahraouie, le président Tebboune a indiqué que le gouvernement espagnol de Franco avait proposé le Sahara occidental à l’Algérie en 1964.
La proposition de livrer le Sahara occidental à l’Algérie sur un plateau a été rejetée à l’époque par le regretté Président Ahmed Ben Bella.
Sur un possible changement de la position algérienne vis-à-vis de l’Espagne en cas de changement de gouvernement dans ce pays, le président de la République a soutenu qu' »les propos du chef du gouvernement Pedro Sanchez (concernant le Sahara occidental) ne seront plus de mise en cas de changement du gouvernement espagnol ».
Pour le président algérien, « ce qu’il a fait est injuste envers le peuple sahraoui et constitue une violation des us internationaux et du Droit international ».