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Gazoduc transsaharien: qui cherche à saboter le mégaprojet gazier algérien vers l’Europe?

 

Des experts gaziers ont affirmé à Djalia.dz que le mégaprojet de gazoduc transsaharien reliant l’Algérie eu Nigeria risque de connaitre un retard.

Ce retard concerne non pas la partie africaine, mais, paradoxalement, la partie européenne, puisque le raccordement à l’Italie et la France doit se faire via le gazoduc GALSI dont la construction n’a toujours pas été lancée.

Projet très important, le gazoduc Transsaharien servira à l’Algérie à renforcer sa présence sur les marchés du gaz en Europe.

Gazoduc transsaharien, un mégaprojet en cours

Le gazoduc transsaharien (dit aussi NIGAL), rencontré parfois sous le nom de Trans-Saharan Gas-Pipeline (TSGP), devrait relier à partir de 2027 le Nigeria à l’Algérie pour transporter du gaz naturel vers l’Europe.

La longueur du gazoduc trans-saharien sera de 4 128 kilomètres et sa capacité annuelle de trente milliards de mètres cubes. Il partira de Warri au Nigeria et aboutira à Hassi R’Mel en Algérie en passant par le Niger. Il devrait permettre à l’Europe de diversifier ses sources d’approvisionnement en gaz naturel.

On s’en souvient, récemment, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a évoqué, lors d’une entrevue accordée à des médias nationaux, le projet de gazoduc transsaharien (TSGP) reliant l’Algérie, le Niger et le Nigeria et les effets qui peuvent s’en dédager pour les pays reliés à l’Algérie et qui souffrent du manque de ressources énergétiques tels que le Niger.

Selon nos sources, la phase d’étude était presque terminée, et que certaines parties de projet étaient même réalisées.

Parasitages et « grenouillages »

L’Algérie a convenu avec le Niger pour prendre en charge la réalisation du tronçon du gazoduc qui relie le Nigeria à la frontière algérienne.

Toutefois, des « effets d’annonce médiatiques » essayent de faire croire à la communauté internationale qu’il existe actuellement un projet parallèle de moindre coût et plus rentable à réaliser.

Le président de la République avait même affirmé récemment, que ce projet d’envergure fait face à du parasitage.

Fin juillet, un mémorandum d’entente avait été signé entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria pour lancer la construction du gazoduc Transsaharien.

En septembre dernier, le ministre nigérian de l’Énergie avait déclaré que l’Algérie a commencé à mettre en œuvre la construction d’un gazoduc pour transporter du gaz vers l’Algérie.

La longueur du gazoduc transsaharien est estimée à 4 128 kilomètres et sa capacité annuelle devrait être de 30 milliards de mètres cubes

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