HomeActualitésLa crise Sanchez-Alger fait perdre aux Espagnols 500 millions d’euros

La crise Sanchez-Alger fait perdre aux Espagnols 500 millions d’euros

 

   Le revirement de Pedro Sanchez au sujet du Sahara occidental, et qui a motivé le « coup de froid » avec Alger, a fait perdre beaucoup d’agent aux Espagnols.

Non seulement les exportations vers l’Algérie ont drastiquement chuté, mais aussi, la révision des prix du gaz a été revue à la hausse, sans que les relations diplomatiques y trouvent un quelconque réchauffement.

Pedro Sanchez sur la corde raide

 

Selon The Objective, un journal espagnol, les exportations des entreprises espagnoles vers l’Algérie ont enregistré une chute de 486,8 millions d’euros en seulement quatre mois, en raison de la crise diplomatique entre les deux pays, née à la suite du revirement brusque du Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, sur la question du Sahara occidental occupé.

« Entre juin et septembre de cette année, les entreprises espagnoles n’ont exporté que pour 138,2 millions d’euros (vers l’Algérie), un chiffre négatif par rapport aux 625 millions enregistrés à la même période de l’année précédente », indique le journal qui cite des données publiées, hier jeudi, par le secrétariat d’État espagnol au Commerce.

Pour le même média, il s’agit d’un effondrement cumulé de 77,9 % au cours de ces quatre mois « avec une baisse progressive et croissante qui a fait de septembre le pire mois de l’année ».

Des pertes à la chaîne…

 

En effet, au cours de ce mois, les entreprises espagnoles ont exporté des marchandises vers l’Algérie pour une valeur de 16,7 millions d’euros, contre 164,3 millions l’an dernier, soit une forte baisse de 89,8%.

« En juin, la baisse était de 61,8 % (66,6 millions d’euros), en juillet de 81,7 % (28,5 millions d’euros) et en août de 79,8 % (26,4 millions d’euros) ».

Début juin, l’Algérie a suspendu d’une façon « immédiate » le Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération, conclu le 8 octobre 2002, avec le Royaume d’Espagne.

« Les autorités espagnoles se sont engagées dans une campagne tendant à justifier la position qu’elles ont adoptée sur le Sahara Occidental en violation de leurs obligations juridique, morale et politique de puissance administrante du territoire qui pèsent sur le Royaume d’Espagne jusqu’à ce que la décolonisation du Sahara Occidental soit déclarée accomplie par les Nations Unies », avait tonné un communiqué de la présidence de la République.

Le revirement de Sanchez avait été inapproprié, injustifié et injustifiable, d’autant que les Espagnols, dans une large mesure, ne l’ont pas suivi dans cette curieuse et coupable concession politique gravissime.

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