Et si la lutte contre la corruption était avant tout une histoire de culture? Et si c’est au sein de la société civile elle-même, dans sa pratique de tous les jours, que la probité s’apprenait?
C’est bien dans cet esprit qu’un accord entre la Haute autorité de lutte contre la corruption et l’Observatoire national de la société civile a été signé.
L’objectif en est de promouvoir les valeurs de citoyenneté et la culture de lutte contre la corruption.
Le fléau de la corruption est un des faits les plus hideux qui défigure l’image de l’Algérie.
La société civile s’implique Lutte
Selon un compte-rendu de l’Agence presse service, l’accord vise à consolider la démocratie participative et à promouvoir la culture de la participation citoyenne active et responsable, notamment en matière de moralisation de la vie publique et de prévention contre la corruption.
Cet accord a été signé par la présidente de l’autorité Salima Mousserati et le président de l’ONSC, Noureddine Benbraham.
Les domaines d’investigation définis
L’accord en question fixe les domaines de coopération entre les deux autorités en matière de promotion des valeurs de citoyenneté et de culture de lutte contre la corruption à travers des campagnes de sensibilisation à la nécessité du signaler des soupçons ou des faits avérés de corruption.
De même, il définit et fixe l’échange d’informations et de données numériques liées à la prévention et à la lutte contre la corruption, outre celles liées aux acteurs et organisations de la société civile.