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Le Grand sud d’Algérie, future capitale mondiale de l’agriculture

Réunion importante sur l’investissement dans l’agriculture dans le Grand Sud, alors que la région donne des résultats époustouflants.
Depuis plusieurs années, le Sahara d’Algérie produit des excédents de produits agricoles et pourvoie les pays limitrophes, tels que le Mali, le Niger, la Mauritanie, etc.
Zoom sur une région qui risque de devenir la capitale mondiale des produits agricoles et produits maraiche

Le Grand sud agricole en marche

En effet, le jeudi 16 mai, les travaux de la réunion concernant l’approche intégrée relative à l’encadrement de l’investissement agricole dans le Grand Sud ont débuté.

Cette réunion a pour objectif d’aborder les études techniques et les cartographies, établies par les différents services, sur le potentiel en termes d’agriculture dont recèlent les wilayas du sud algérien.

Il est question, également, dans cette réunion d’identifier les principaux espaces qui pourraient accueillir des projets d’investissement.

Une terre nouricière, pour peu que…

Le Sahara algérien agricole, est un immense potager en plein désert d’une valeur de 25 milliards Usd

Le Sahara est également une alternative pour l’Algérie pour sortir du piège des hydrocarbures. Pour peu que les conditions soient favorables et l’eau disponible, vous avez à portez de main un véritable eldorado agricole.

 Terres rares (essentielles pour l’industrie informatique et les technologies du future), pétrole, gaz, diamants, zinc, cuivre, fer, etc. Tout y est. Votre richesse est là.

Le Sahara, et nous pointerons le curseur surtout sur trois régions, Adrar, El Oued et Biskra, a alimenté les marchés du nord algérien durant les deux derniers ramadans à hauteur de 50 à 60 % de tout ce que les gens ont consommé.

Riche et généreuse

Comme le prouve encore cette vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux. Caméra à la main, un citoyen, autoproclamé journaliste de terrain à cette occasion, déambule dans le marché de gros à El Oued et demande les prix de chaque produit. C’est combien la carotte ? 25 dinars. Et la courgette ? 35 ! Un peu plus loin ; c’est combien la betterave ? 40 dinars. Et les fèves ? C’est 35 le kilo.

Le poivron, entassé en petits monticules est donné à 30 dinars. La pomme de terre, qui caracole dans les villes de l’est à des prix exorbitants, un peu oins aujourd’hui, que durant le ramadan il est vrai, est cédée à El Oued à 50 dinars et moins.

A Biskra, c’est le même topo. Dans le marché de gros, à la périphérie de la ville, poivrons, dattes, pomme de terre, courgette, carotte et piments s’entassent devant les revendeurs et les citoyens à des prix modiques qui font vivre même les plus petites bourses.

En Algérie, l’agriculture compte parmi les principaux poumons de l’économie. Si l’année 2020 a été marquée par des perturbations liées au coronavirus, le secteur affiche tout de même une certaine résilience.  Mais en 2021 et 2022, le Sahara a connu un essor extraordinaire, de telle manière que, à Kidal, Gao, Tombouctou, Nouakchott, Agadez ou Arlit, on mange des légumes « venus d’Algérie ».

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