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Le marché de la voiture d’occasion va s’effondrer à hauteur de 40 %   

 

    Des experts algériens en économie estiment que le marché des voitures d’occasion va connaitre un « effondrement » à hauteur de 40%.

Réagissant à la décision prise par l’État algérien en Conseil des ministres, de permettre l’importation des voitures neuves, ainsi que des voitures de moins de trois ans,  ils affirment que la spéculation sur les voitures d’occasion va s’éteindre face à la disponibilité et à l’abondance.

Cette décision intervient après un arrêt de la commercialisation de voitures neuves pendant 4 ans, durée qui a entraîné l’usure du parc automobile en Algérie, provoquant en outre, des dommages aux particuliers et aux institutions qui n’ont pas pu acheter de voitures en raison de la rareté et des prix exorbitants.

Le marché a été trop longtemps maître de l'horloge.
Le temps où le marché dictait sa loi est appelé à disparaitre.

 

 

Le marché ne dictera plus sa loi

 

Lorsque la demande sur la voiture neuve a augmenté sans en trouver un écho, cette même demande s’est tournée vers la voiture d’occasion, qui, disponible chez les particuliers, a alors atteint des pics de cherté jamais égalés.

La décision d’importer des véhicules neufs rétablira l’équilibre des prix, proposera des offres aux citoyens et permettra aux institutions de renouveler leur parc roulant, estiment les spécialistes de la question.

Maître des lieux jusque-là, concernant la voiture d’occasion, le marché des particuliers dictait sa loi et faisait descendre ou monter les enchères selon ses propres seuls intérêts. Gageons que les choses vont littéralement changer désormais.

le marché des voitures d'occasion.
Le marché de la voiture d’occasion semble avoir fait son temps.

 

 

Une chute du marché estimée à 40 %

 

Quant aux répercussions immédiates, il y a à s’attendre à voir les prix baisser de manière drastique, suivant la logique millénaire de l’offre et de la demande, et cette chute des prix pourrait atteindre 40%.

Le cahier des charges de l’automobile est prêt et Alger prend en compte toutes les propositions  des concessionnaires.

Quand les Algériens pourront-ils commencer à importer ? Selon des sources crédibles proches du dossier, cela dépendrait du parachèvement des dispositions organisationnelles avec le ministère des Finances concernant les procédures douanières et autres.

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