Le Sahara algérien agricole, est un immense potager en plein désert d’une valeur de 25 milliards Usd
Le Sahara est également une alternative pour l’Algérie pour sortir du piège des hydrocarbures
Pour peu que les conditions soient favorables et l’eau disponible, vous avez à portez de main un véritable eldorado agricole.
Le Sahara algérien, un eldorado du fitur
Terres rares (essentielles pour l’industrie informatique et les technologies du future), pétrole, gaz, diamants, zinc, cuivre, fer, etc. Tout y est. Votre richesse est là.
Le Sahara, et nous pointerons le curseur surtout sur trois régions, Adrar, El Oued et Biskra, a alimenté les marchés du nord algérien durant les deux derniers ramadans à hauteur de 50 à 60 % de tout ce que les gens ont consommé.
L’information est puisé chez la Fédération algérienne des consommateurs et s’appuie sur des données réelles de terrain.
Comme le prouve encore cette vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux. Caméra à la main, un citoyen, autoproclamé journaliste de terrain à cette occasion, déambule dans le marché de gros à El Oued et demande les prix de chaque produit. C’est combien la carotte ? 25 dinars. Et la courgette ? 35 ! Un peu plus loin ; c’est combien la betterave ? 40 dinars. Et les fèves ? C’est 35 le kilo.
Le poivron, entassé en petits monticules est donné à 30 dinars. La pomme de terre, qui caracole dans les villes de l’est à des prix exorbitants, un peu oins aujourd’hui, que durant le ramadan il est vrai, est cédée à El Oued à 50 dinars et moins.
A Biskra, c’est le même topo. Dans le marché de gros, à la périphérie de la ville, poivrons, dattes, pomme de terre, courgette, carotte et piments s’entassent devant les revendeurs et les citoyens à des prix modiques qui font vivre même les plus petites bourses.
Capitale du monde
En Algérie, l’agriculture compte parmi les principaux poumons de l’économie. Si l’année 2020 a été marquée par des perturbations liées au coronavirus, le secteur affiche tout de même une certaine résilience. Mais en 2021 et 2022, le Sahara a connu un essor extraordinaire, de telle manière que, à Kidal, Gao, Tombouctou, Nouakchott, Agadez ou Arlit, on mange des légumes « venus d’Algérie ».
En Algérie, la valeur de la production agricole a atteint 25 milliards $ au terme de l’année 2020 contre 23 milliards $ un an plus tôt. C’est ce qu’indique le Département américain de l’agriculture (USDA) dans sa récente note sur le pays.
On a vu également récemment, le Monde diplomatique consacrer à la tomate de Ouargla une page entière, et le journaliste français auteur du reportage affirmer avec conviction que cette région sera la capitale mondiale de la tomate. Rien que ça!
Les régions du Sahara recèlent d’importantes ressources et potentialités à même de répondre à la fois aux besoins propres de ces régions en matière d’opportunités d’emplois et de besoins alimentaires des populations et de jouer un rôle important dans l’amélioration de la sécurité alimentaire de la nation.
Avec l’apport des énergies renouvelables en relation avec l’agriculture saharienne, il faut s’attendre à des résultats époustouflants, à la condition de faire intéresser la jeunesse au travail au sud.
Et les énergies renouvelables
L’Algérie recèle d’énormes potentialités en tous types d’énergie renouvelables devront s’intéresser davantage à valoriser cette ressource naturelle, alternative lui permettant d’avoir réponse à bon nombre de préoccupations ayant relation avec cette ressource vitale qu’est l’énergie électrique dont une bonne partie de ses besoins futurs pourrait se distinguer à travers cette alternative.
De par sa situation géographique, l’Algérie dispose d’un des gisements solaire les plus élevés au monde. La durée d’insolation sur la quasi-totalité du territoire national dépasse les 2 000 heures annuellement et peut atteindre les 3 900 heures au niveau des Hauts Plateaux et du Sahara.