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Les réglages anti-gabegie de l’industrie automobile

 

L’industrie automobile semble redémarrer sur de bonnes bases, après le gros intermède de la « fausse industrie », initiée sous Bouchouareb et continué jusqu’à la chute brutale du système Bouteflika.

Aujourd’hui, avec un cahier des charges rigoureux comme une horloge suisse, place aux professionnels.

Pour l’importation de voitures neuves, l’industrie automobile a fait appel à des écuries internationales, dont FIAT constitue le must aujourd’hui en Algérie.

L’industrie automobile sur de nouvelles bases

 

Dans un papier de fond sur l’Agence presse service, on va également sur cette même idée de correction des failles qui défiguraient l’industrie automobile en Algérie.

remise sur rails
Tout va aller sur les rails les plus sûrs

 

Ainsi, est-il dit, l’année 2022 aura été marquée par le dénouement du dossier de l’industrie automobile en Algérie, à la faveur de la publication des décrets exécutifs fixant les conditions d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs et celle de construction de véhicules, ainsi que la relance de l’importation des voitures de moins de trois ans, dans le cadre du projet de loi de finances de 2023.

Fausse industrie et corruption, un mariage explosif

 

Ces mesures phares permettent ainsi au dossier de l’automobile en Algérie de connaitre son épilogue, après une expérience non réussie ayant coûté cher au Trésor public, ainsi que des poursuites judiciaires dans des dossiers de corruption.

Ainsi, et grâce à la volonté politique affichée pour régler ce dossier, le marché de l’automobile verra enfin le bout du tunnel, à la faveur des nouvelles mesures, avec le retour, tant attendu, des activités d’importation de véhicules neufs et de la construction des véhicules, permettant une baisse des prix des voitures en Algérie lesquels atteignent des records.

la voiture, une affaire trop sérieuse
la voiture, une affaire trop sérieuse pour être laissée entre des mais non sérieuses

 

Des activités qui seront cependant fondées sur de nouvelles règles et soumises à de nouvelles conditions, à la faveur du décret exécutif N22-383, fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, ainsi que le décret exécutif N 22-384, fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de construction de véhicules, publiés en novembre dernier.

En 2023, l’Algérie peut se targuer d’avoir enclenché une véritable l’industrie automobile.

 

 

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