Les réseaux sociaux ont largement commenté, décrypté, analysé et décortiqué la décision prise aujourd’hui, en Conseil des ministres, d’autoriser désormais l’importation des voitures de moins de trois ans. Le sujet a complètement mis la Toile en folie.
Evénement du jour, sujet d’actualité et objet de tous les bavardages, la voiture d’occasion est sous les sunlights. Vedette du jour, star du moment et objectif de toutes les convoitises.
Les commentaires sont riche en imagination créative, mais ne manquent pas d’esprit, comme ce commentaire d’un internaute qui assure que l’arrivée des voitures d’occasion en Algérie va « casser » le monopole de la mafia de la voiture d’occasion sur les marchés du pays.

La « fièvre » des réseaux sociaux
Les questions ne manquent pas : « Quels sont les meilleurs prix de voiture d’occasion en France ou en Europe? Les taxes seront-elles abordables? Ne va-t-on pas nous faire des misères à la douane? La France, vu sa proximité, n’est-elle pas la grande gagnante de cette mesure d’importation ?
La décision de permettre l’importation de voitures d’occasion ouvre la voie aux citoyens pour importer selon leurs capacités financières. Mais certains estiment qu’il faut être en contact avec quelqu’un sur place, c’est-à-dire en France, en Espagne, au ailleurs, pour pouvoir négocier, choisir, puis enfin, faire rentrer en Algérie.

Une forte demande augmentera-t-elle les prix?
Ceux qui ont de la famille en Europe s’estiment heureux de pouvoir compter sur la « familia » pour faire banco. « C’est un travail d’équipe », suggère un internaute, pour qui, « les marchés de l’occasion en Europe ont aussi, comme chez nous, leurs escrocs et leurs petites combines qu’il serait utile de connaitre à l’avance ».
Certains internautes disent craindre un « effet d’entrainement » qui va saturer les marchés exportateurs européens et mettre « la puce à l’oreille » aux particuliers revendeurs, ce qui aura comme conséquence de « relever les prix de l’occasion » encore plus, suivant la logique de l’offre et de la demande.
De toute évidence, disent certains internautes, « il faut barrer dès le début, le chemin aux « trabendistes » qui vont y trouver un juteux négoce ».