HomeActualitésChiffres glaçants: l'inflation en France tire les familles vers la précarité

Chiffres glaçants: l’inflation en France tire les familles vers la précarité

 

L’inflation en France, conjuguée à la vie chère, fait des ravages en France : pour les classes moyennes, c’est la peur du déclassement.

Effectivement, l’inflation fait des ravages en France, de sorte que presque tout le monde a besoin d’aides sociales.

Avec des revenus trop élevés pour percevoir des aides sociales, mais trop faibles pour supporter le renchérissement du coût de la vie, les classes moyennes souffrent, affirme le média ladepeche.fr.

Violemment impactée par l’inflation en France, cette catégorie de Français a du mal à joindre les deux bouts.

Sale temps pour les classes moyennes, qui sont frappées de plein fouet par l’inflation . »Les problématiques de pouvoir d’achat sont très concentrées » sur elles, confirme à La Dépêche du Midi Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

  • Le compte en banque des classes moyennes françaises termine souvent le mois dans le rouge.
    Le compte en banque des classes moyennes termine le mois dans le rouge

Mais de quelle partie de la population parle-t-on exactement ? Il n’y a pas de définition précise de la classe moyenne. Ou plutôt, il y en a plusieurs. La notion « regroupe la population située au centre de l’échelle sociale », indique, de manière assez vague, le ministère de l’Économie. L’ancien ministre des Compte publics Gabriel Attal, interrogé en mai dernier par Le Monde, situe la classe moyenne « entre les 4e et les 8e déciles », soit la catégorie des Français touchant entre 20 000 et 30 000 euros par an, selon la classification des revenus établie par l’Insee.

L’Observatoire des inégalités, lui, ajoute un décile inférieur à la définition du ministre, soit entre les 30 % des ménages les plus démunis et les 20 % les mieux rémunérés. Ainsi, un célibataire peut être considéré comme appartenant à la classe moyenne s’il gagne entre 1495 euros et 2693 euros net par mois, une famille monoparentale si elle gagne entre 1944 et 3501 euros net par mois, et un couple sans enfant si le ménage gagne entre 2243 et 4040 euros.

Autant de personnes « qui font tourner notre économie par leur travail et financent nos services publics par leurs impôts, sans bénéficier ni d’aides sociales ni de rente », dit encore Gabriel Attal.

Ce que complète Eric Heyer : « Contrairement aux Français les plus modestes, les classes moyennes n’ont pas vraiment bénéficié de mesures de soutien lors des dernières crises économiques.

Deep impact

On ne dit pas que les foyers aux revenus les plus faibles ne sont pas impactés par l’inflation, mais eux ont pu au moins compter sur certaines mesures de protection, comme le fait que les minima sociaux ou le salaire minimum soient indexés sur l’inflation en France. »

Conséquence, les familles de la classe moyenne consomment aujourd’hui différemment, reportent d’éventuels investissements et regardent de plus en plus près à la dépense. Elles se sont d’ailleurs serré la ceinture durant les vacances d’été, signe d’une « déconsommation contrainte » par une baisse du pouvoir d’achat.

Beaucoup de gens vivant en France gagnant bien leur vie, ont l’impression, de l’autre coté, de perdre du terrain dans l’échelle sociale.

Déclassement et précarité triomphante

Un sentiment de déclassement qui s’étend. Et une France qui « craque », pour reprendre le titre du dernier livre publié par le grand reporter de TF1, François-Xavier Ménage.

Force est de constater que cette sinistrose est partie pour durer. Les bonnes nouvelles pour le portefeuille ne sont en effet pas légion depuis la rentrée. Selon l’Insee, la hausse des prix connaît un rebond, atteignant 4,8 % en août dans l’Hexagone, après 4,3 % en juillet.

Et, alors que la taxe foncière a fortement augmenté (jusqu’à +59% à Paris), les classes moyennes ne voient pas venir d’allègements fiscaux. Emmanuel Macron leur a promis, en juillet dernier, une baisse d’impôt de deux milliards d’euros d’ici 2027. C’est loin, et surtout dix fois moins élevé que les ristournes du mandat précédent.

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