Du nouveau dans le port d’Alger: les Douanes, de concert avec le ministère des Transports, les garde-côtes et la Direction générale de la sûreté nationale, vont désormais simplifier le traitement des marchandises
En effet, il a été décidé d’utiliser dans le port d’Alger, et dans tous les autres ports, la plateforme numérique de la communauté portuaire pour davantage de flexibilité dans le traitement des marchandises
Cette mesure a été décidé après la réunion du ministre des Transports, Kamal Beldjoud, avec le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations et le ministre de l’Agriculture, lors d’une réunion de coordination consacrée à l’examen des mécanismes à même de faciliter les procédures liées au déchargement et au chargement des navires.
Le port d’Alger avait été lié à des lourdeurs bureaucratiques et des pesanteurs administratives qui ne lui ont pas permis de mieux générer une plus-value pour le pays.
De ce fait, le port d’Alger devait être revu, étudié, corrigé et remis à flots pour le bénéfice de l’économie algérienne.
Les pesanteurs au Port d’Alger entrainent des pertes
La réunion, organisée au siège du ministère des Transports conformément aux instructions du président de la République et aux directives du Premier ministre, s’est déroulée en présence de cadres des différents départements ministériels concernés et de représentants des garde-côtes, de la Direction générale des douanes et de la Direction générale de la sûreté nationale.

Selon l’agence presse service, la réunion a conclu à la nécessité d’utiliser la plateforme numérique de la communauté portuaire (APCS) et de la généraliser à tous les acteurs pour conférer davantage de flexibilité au traitement des marchandises au niveau des ports nationaux et éviter ainsi les amendes de retard pour les navires et les conteneurs qui privent le Trésor de devises.
A l’issue de la rencontre, précise la même source, Beldjoud a précisé que le retard dans la prise en charge des navires au niveau des ports algériens « entraîne des conséquences, notamment le paiement d’amendes de retard qui impactent négativement le Trésor ».
Limiter l’hémorragie
La réunion avait permis de dresser un état des lieux au niveau des ports et de « convenir des mesures à prendre dans les meilleurs délais pour limiter cette hémorragie de devises ».
Pour le ministre, « la solution la plus appropriée serait de numériser les services de tous les intervenants au niveau des ports, qu’il s’agisse des services du commerce, de l’agriculture, des douanes, de la police, et autres ».
Le port d’Alger, un générateur de devises, pouvait aussi être un frein, en ce sens que la mauvaise gestion faisait perdre du temps et de l’argent au pays, chaque jour, chaque semaine, et à longueur d’année, par la faute de mesures bureaucratiques et administratives lentes et rébarbatives.