La montre du dey Hussein, dernier dey de la Régence d’Alger, se trouve dans le musée du Louvre à Paris en France.
Sertie de 265 diamants, or et argent, datant de 1815-1816, elle est l’Oeuvre de Daniel de Saint-Leu, horloger de la reine d’Angleterre.
En France, on affirme qu’elle avait été offerte par Husseïn ben El-Husseïn (1765-1838), dey d’Alger, à Charles X.
La montre du dey Hussein
La montre du dey d’Alger qui est exposée au musée du Louvre qui se la vit attribuer en 1887 et faisait auparavant partie de la collection des diamants de la Couronne.
Réalisée par Daniel de Saint-Leu, horloger de la reine d’Angleterre en 1815-1816, elle se compose de 205 diamants montés sur or et argent.
Elle fut offerte à Charles X, roi de France, par le dey de la Régence, Hussein ben El Hussein (1765-1838), dernier dey d’Alger.

Certains historiens ont émis le souhait de rapatrier la montre du dey vers Alger. Mais est-ce possible? En fait, s’il est prouvé que c’est un cadeau offert par le dey à la France, rien n’oblige Paris à la restituer, sauf si, à son tour, elle en fait cadeau à Alger. Mais s’il est prouvé qu’il ne s’agit pas d’un adeau, mais plutot d’un vol, lors du sac d’Alger, du 6 Juillet 1830 (durant lequel la Casbah avait été mise à sac), alors là, Alger peut entamer des discussions à ce sujet.
Autres détails de la montre
Le boîtier intérieur est en or gravé avec au centre une fleur stylisée, rinceaux et palmes sur la carrure. Pendant et bélière ornés de roses de diamant. Cadran en émail blanc avec chiffres turcs en émail noir, aiguilles enrichies de roses de diamants.