Après quatre jeudis de grèves qui ont partiellement paralysée la France. La journée du 7 mars prochain risque d’être « la totale ».
En effet, le média français Le Point, qui rapporte l’information, dit que le chef de LFI, Jean-Luc Mélenchon, a déclaré aujourd’hui– lors d’une manifestation à Montpellier- que ce jeudi de mobilisation était « le dernier signal avant le blocage total, qui sera le 7 mars ».
La France paralysée
Pour cette nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, Jean-Luc Mélenchon était dans le cortège de manifestants de Montpellier. Il y a passé un message clair:
« Le 7 mars, on bloque tout, tout doit s’arrêter partout », a-t-il lancé, argumentant qu’une « certaine forme d’action », celle des manifestations à répétition, avait « atteint sa limite ».
Mélenchon a d’ailleurs décrit la journée de jeudi comme « le dernier signal avant le blocage total, qui sera le 7 mars ».

« Le président est plus absent que jamais […], nous avons besoin que, par une action déterminée aujourd’hui et le 7 (mars), il lui soit donné la leçon qu’il doit recevoir », a encore déclaré Mélenchon, qui s’exprimait en marge de la manifestation contre la réforme des retraites.
« Ils ne croient pas eux-mêmes ce qu’ils racontent »
« Le 7 mars, on bloque tout, tout doit s’arrêter partout, et ce soir je vous en parlerai au meeting, je vous dirai comment on va s’y prendre pour y arriver. On a le temps de se préparer et de faire les choses sérieusement », a poursuivi l’ex-candidat à la présidentielle.
Évoquant aussi les couacs du gouvernement dans la défense de ce projet de réforme, notamment autour des pensions à 1 200 euros mensuel, Mélenchon s’est dit « surpris par l’amateurisme dont la rédaction de la loi » sur la réforme des retraites témoigne.
« Tout cela paraît incohérent », a estimé Mélenchon. « Ce qui est frappant, c’est que c’est du gouvernement à la petite semaine, ils décident, mais ils ne savent pas ce qu’ils ont mis dans leur texte. Ils ne croient pas eux-mêmes à ce qu’ils racontent et à ce qu’ils ont écrit ».
Il a fustigé « des éléments de langage qui sortent comme d’un répondeur automatique ».